Le personnage est cabot, maladroit, fier, prétentieux, naïf, faillible et pense toujours qu'il arrivera

à camoufler ses lacunes ou ses démêlés au public.

Il se fissure mais ne craque pas, car l'essentiel, croit-il est de faire comme si tout allait bien.

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L'histoire est intemporelle mais La toile de fond est tissée par des clins d'œils au passé,

celui de la résistance face au pouvoir qui a conduit aux pires horreurs.

A la manière de Chaplin, le personnage d'Intermède subi avec innocence ce monde pyramidale et

les évènements qui en découle.

C'est grâce à sa légèreté, son culot et sa chance qu'il s'en sort. Jusqu'à maintenant...

Mais de toute évidence il ne fait pas parti des forts et pourrait vite se retrouver en première ligne .

Comment réagirait-il alors ?

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La forme : c'est le langage du corps, du visage, qui s'exprime en priorité.

Celui qui ne ment pas et qui dévoile au public ce que l'on ressent.

Celui qui fait apparaître le décalage comique entre l'apparence qu'on veut se donner et la réalité.

C'est donc une silhouette et une expression particulière qui se dessine, et qui caractérise ce clown.

Il y a aussi le rapport avec le public, direct, imprévisible et qui aura forcement une influence sur les

réactions de celui-ci.

Le temps présent et le public font donc partis du spectacle et rien n'est donc vraiment écrit (ou presque).

 

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                                                                                                        Exagération et autodérision permettent de rire de pas mal de choses !